En France, la formation professionnelle continue est un droit pour les salariés. Cette dernière leur permet d’acquérir de nouvelles compétences, d’évoluer dans leur carrière et de se maintenir à jour dans un monde professionnel en constante évolution. Dans cet article, nous passerons en revue les différents dispositifs existants et les droits des salariés en matière de formation professionnelle continue.
Le compte personnel de formation (CPF)
Le compte personnel de formation (CPF) est un dispositif destiné à accompagner les salariés tout au long de leur carrière. Chaque année, le CPF est crédité en heures ou en euros selon l’ancienneté et le temps de travail du salarié. Il permet ainsi aux salariés d’accéder à des formations qualifiantes, certifiantes ou diplômantes afin de développer leurs compétences professionnelles.
Pour connaître ses droits et le montant disponible sur son CPF, il suffit au salarié de se connecter sur le site dédié Mon Compte Formation. Les formations éligibles au CPF sont répertoriées dans une liste nationale et régionale. Le choix de la formation appartient au salarié qui peut solliciter l’aide d’un conseiller en évolution professionnelle (CEP).
Le plan de développement des compétences
Le plan de développement des compétences est un dispositif mis en place par l’employeur pour accompagner ses salariés dans leur montée en compétences. Il regroupe l’ensemble des actions de formation proposées par l’entreprise. L’employeur est tenu d’informer les salariés des formations disponibles et de consulter les représentants du personnel sur le contenu du plan.
Les formations proposées dans le cadre du plan de développement des compétences peuvent être obligatoires ou facultatives. Lorsqu’une formation est obligatoire, le salarié doit y participer, sinon il s’expose à des sanctions disciplinaires. En revanche, si la formation est facultative, le salarié peut refuser d’y participer sans encourir de sanction.
Le congé individuel de formation (CIF) et le projet de transition professionnelle
Le congé individuel de formation (CIF) était un dispositif permettant aux salariés de suivre une formation longue en vue d’une reconversion professionnelle ou d’une évolution de carrière. Depuis janvier 2019, il a été remplacé par le projet de transition professionnelle. Ce dispositif permet aux salariés ayant au moins deux ans d’ancienneté dans l’entreprise, dont un an dans leur emploi actuel, de bénéficier d’un congé pour suivre une formation qualifiante ou certifiante.
Pour mettre en œuvre ce projet, le salarié doit solliciter l’accord de son employeur sur la durée et les dates du congé. En cas de refus, il peut saisir la commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR) qui statuera sur sa demande. Durant la période de formation, le salarié bénéficie d’une rémunération partielle financée par les fonds de la formation professionnelle.
Les droits des salariés en matière de formation professionnelle continue et l’accompagnement juridique
Il est essentiel pour les salariés de connaître leurs droits en matière de formation professionnelle continue afin de pouvoir en bénéficier pleinement. Pour cela, il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit du travail. Le site www.avocats-vendee.fr propose une liste d’avocats compétents qui pourront vous accompagner dans vos démarches et vous conseiller sur vos droits.
En résumé, les salariés disposent de plusieurs dispositifs pour se former tout au long de leur carrière, tels que le CPF, le plan de développement des compétences ou le projet de transition professionnelle. Il est important pour eux d’être informés sur leurs droits et d’être accompagnés par un professionnel du droit pour tirer pleinement profit de ces opportunités.
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